Au début du XX^e siècle, le jazz fait son entrée dans l’histoire musicale. L’américain Gershwin baigne dans ses syncopes et son swing. Il se construit une identité musicale en l’intégrant à sa culture classique. Parmi ses œuvres, que l’on pourrait qualifier de jazz symphonique, la célèbre Rhapsody in Blue, ici arrangée pour quintette à vent et piano. Peu auparavant, le tchèque Dvořák, tout juste nommé directeur du conservatoire de New York, profite d’un séjour de quatre ans aux États-Unis pour collecter des airs de gospel et en teinter son quatuor dit « américain ». En Europe, l’idée que l’on se fait du jazz est parfois encore fantasmée. Le russe Chostakovitch tente une Jazz suite n°2… qui n’a de jazz que le nom ! Quoi qu’il en soit, une brèche s’est ouverte, qui va révolutionner l’univers classique.

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