Durée : 1h50

On a tort de cataloguer Rachmaninov parmi les compositeurs sentimentaux, pour ne pas dire hollywoodiens.

Son Quatrième Concerto pour piano, qu’il créa lui-même en 1927 à Philadelphie, est un modèle de sobriété si on le compare aux épanchements des deux concertos précédents. C’est aussi un magnifique témoignage de la manière dont Rachmaninov écrivait pour l’orchestre. 

Les Danses symphoniques, créées quatorze ans plus tard dans la même ville, montreront plus encore quels étaient l’énergie et le sens de la couleur qui animaient le compositeur russe. Quant au Capriccio italien, on ne s’étonnera pas qu’il ait été composé à Rome par Tchaïkovski. On est là dans le bariolé, le chatoyant, loin des tourments et des violences qui habitent la musique de Rachmaninov.

Conférence d'avant-concert

Jeudi 9 et vendredi 10 novembre 19h - Salle Marie Jaëll, entrée Érasme
Accès libre et gratuit, dans la limite des places disponibles

Les beautés cachées de l’enfant tardif : le Quatrième Concerto pour piano de Rachmaninov
par Rudolf Weber