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Concert symphonique Tournée

On tour - L'Orchestre joue Bizet

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L'Orchestre part cet automne en tournée en Allemagne avec un programme très... français !
Au programme, Carmen, Suite n°1 de Bizet.

Georges Bizet fut conquis par l’appréciation de « l’inconstance et du caractère imprévisible des femmes » tel qu’elle était décrit dans la nouvelle de Prosper Mérimée (1803-1870). Le livret d’Henri Meilhac et de Ludovic Halévy s’inspira du texte que Mérimée avait écrit en 1847.

La création de l’ouvrage, le 3 mars 1875, à l’Opéra Comique, à Paris, fut l’objet de l’un des scandales les plus mémorables de la Troisième République. Le livret présentait, en effet, une femme libre par son tra- vail et dans le choix de ses amants, dans l’Espagne des années 1820. Bizet subît les commentaires d’une rare sauvagerie. Il n’eut pas le temps de voir son œuvre s’im- poser. Agé de 37 ans, il n’avait plus que trois mois à vivre.

La partition sert admirablement la progression dramatique du livret. L’écriture musicale qui fît notamment l’admiration de Tchaïkovski, Brahms et Wagner met en valeur à la fois tous les sentiments humains, mais elle donne vie à chaque personnage, y compris à la foule. Les détails les plus anodins explorent la psychologie de ce monde admirablement recréé. Les rythmes et les couleurs de l’Espagne ont été imaginés, rêvés, comme le feront quelques années plus tard, Debussy et Ravel.

Deux suites symphoniques furent réalisées par le compositeur dans lesquelles il réunit les thèmes les plus populaires de l’ouvrage. Chaque chef d’orchestre a la liberté de composer sa propre suite symphonique à la condition de préserver la cohérence du récit. Chaque mélodie peut être considérée comme un “tube”, les univers musicaux se démarquant les uns des autres d’une manière d’autant plus nette lorsqu’ils sont isolés de la scène d’opéra.

Dès le Prélude (acte I), Bizet expose les trois thèmes de l’opéra : l’éclat de la fête populaire, la fatuité d’Escamillo puis Carmen et sa destinée tragique. Nous sommes déjà dans l’atmosphère chaleureuse et insouciante, le décor d’une journée ensoleillée. Le compositeur joue d’une écriture incisive que l’on retrouve dans l’Intermezzo (entracte de l’acte III). Celui-ci se glisse entre les mouvements aux rythmes puissants et colorés, aux effluves folkloriques, à l’instar de l’Aragonaise (un chant Andalou, entracte de l’acte IV) et de la Séguedille (une danse populaire, de l’acte I). Devant la caserne, Micaëla demande à rencontrer le brigadier Don José. Les soldats tentent de flirter avec elle : c’est l’air des Dragons d’Alcala (acte I). Les solistes sont mis à rude épreuve comme la trompette qui endosse le costume d’Escamillo lors de la Chanson du Toréador (acte III).

 

Les dates de la tournée allemande :

LUNDI 18 NOVEMBRE 20H
ESSEN, SAALBAU
 
MARDI 19 NOVEMBRE 20H
FRANCFORT, ALTE OPER
 
MERCREDI 20 NOVEMBRE 20H
DÜSSELDORF, TONHALLE
 
JEUDI 21 NOVEMBRE 20H - COMPLET
HAMBOURG, ELBPHILHARMONIE

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