Le Roman de Berlioz avec John Nelson, Michael Spyres et Timothy Ridout
Veröffentlicht amRévélée à l'occasion des concerts Les Troyens et La Damnation de Faust lors des saisons passées, la complicité de l'Orchestre et de John Nelson autour de l'œuvre d'Hector Berlioz a marqué les esprits. Cette appétence commune conduit les musiciens à se retrouver autour d'un programme intégralement dédié au compositeur français. Interprétés dans leur tonalité originelle par l'exceptionnel Michael Spyres, Les nuits d'été figureront au programme aux côtés de la symphonie avec alto principal Harold en Italie, portée par le soliste Timothy Ridout.
Le concert du 13 octobre est diffusé en direct sur medici.tv.
Enregistrement Warner à paraître à l'automne 2022.
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Retrouvez ici le programme complet
HECTOR BERLIOZ
Ouverture de Béatrice et Bénédict
Les nuits d’été
Entracte (25’)
Harold en Italie
John NELSON, direction - Michael SPYRES, ténor - Timothy RIDOUT, alto.
Durée du concert : 2h environ
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LES OEUVRES
Ouverture de Béatrice et Bénédict- Durée 8' environ
Béatrice et Bénédict est un opéra-comique en deux actes, inspiré de la pièce Much Ado About Nothing (Beaucoup de bruit pour rien) écrite entre 1598 et 1599 par Shakespeare. Hector Berlioz se passionna pour un ouvrage qui lui semblait réunir tous les sentiments humains, de la tragédie au burlesque. La musique fut composée entre 1860 et 1862 en vue de l’inauguration de l’Opéra de Baden-Baden. Il s’agit du dernier ouvrage lyrique d’Hector Berlioz.
Les nuits d'été - Durée 31' environ
Six poèmes de Théophile Gautier, extraits du recueil La Comédie de la mort, furent mis en musique par Hector Berlioz en 1841. Le musicien et le poète entretenaient des liens d’amitié. À l’origine, Hector Berlioz composa une partition pour piano et voix. Voici, assurément, l’acte de naissance de la mélodie française dans sa forme moderne.
Harold en Italie
Symphonie en quatre parties avec un alto principal op.16 - Durée : 43' environ
L’Italie a passionné le compositeur français. Harold en Italie est une commande du musicien génois Niccolò Paganini, qui possédait un alto du facteur d’instruments Stradivarius. Tout comme pour la Symphonie fantastique, l’œuvre renoue avec le principe de l’idée fixe, d’un thème qui irrigue les quatre mouvements.
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CONFERENCE D'AVANT-CONCERT
BERLIOZ, HAROLD EN ITALIE par Elisabeth Brisson
Les mercredi 13 et jeudi 14 octobre à 19H
Salle Marie Jaëll, Entrée Erasme du Palais de la Musique et des Congrès
Par cette œuvre symphonique insolite, Berlioz s’inscrit dans l’héritage de la 9e symphonie de Beethoven tout en s’inspirant de la modernité « romantique » du poète Byron… pour répondre à une commande de Paganini. La démarche de Berlioz serait-elle révélatrice d’impulsions créatrices croisées ?
Entrée gratuite sur présentation du billet de concert, dans la limite des places disponibles.