Concerts Wagner et Shchedrin - 7 et 8 octobre
Veröffentlicht amPar amour, Richard Wagner offre la sérénade matinale Siegfried Idyll à sa jeune épouse Cosima, les réminiscences de l’opéra Siegfried. Pour l’amour d’une autre femme, Mathilde Wesendonck, Richard Wagner avait composé, treize ans plus tôt, une partition d’une importance remarquable dans sa production, au point qu’il la nomma ses « études pour Tristan ». De l’amour printanier à la mort, il est également question dans le ballet de Rodion Shchedrin, une chorégraphie « recomposée » d’après l’opéra Carmen de Bizet. L’éclat de rire puis l’ironie et, enfin, la tragédie reflètent magistralement l’état d’âme de bien des musiques russes.
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PROGRAMME
Richard Wagner - Siegfried Idyll
Richard Wagner - Wesendonck Lieder
Rodion Shchedrin | Georges Bizet - Carmen Suite
Direction : Claus Peter FLOR - Soprano : Melanie DIENER
Durée du concert : 2h environ
Les oeuvres
Siegfried Idyll de Richard Wagner
Durée 18'
L’œuvre s’inspire en grande partie de l’Acte III de Siegfried. Après une ouverture aux cordes, c'est le thème de « l'immortelle bien-aimée » qui apparaît. Une nouvelle idée musicale, « le sommeil de Brünnhilde » fait entendre l'apparition successive des bois puis des cuivres, qui se mêlent et amplifient la dynamique de l'ensemble. L'écriture particulièrement fine sur le plan harmonique est d'autant plus intéressante qu'elle mêle des idées musicales issues de mélodies populaires, mais aussi d'un choral d'esprit religieux. Pour les connaisseurs de l'opéra, les thèmes qui parcourent Siegfried sont ainsi évoqués de manière subtile.
Wesendonck Lieder de Richard Wagner
Mélanie Diener, soprano - Claus Peter Flor, direction
Durée : 21'
Entre 1857 et 1858, Richard Wagner composa cinq lieder pour voix de femme avec accompagnement de piano, sur des poèmes de Mathilde Wesendonck. Ces lieder, qui prirent le nom du recueil, furent révisés par la suite. Richard Wagner n’orchestra que le dernier lied, Träume et les quatre autres partitions le furent ultérieurement, par le chef d’orchestre Felix Mottl.
- Der Engel (l’Ange)
- Stehe still (Arrête-toi !)
- Im Treibhaus (Dans la serre)
- Schmerzen (Douleurs)
- Träume (Rêves)
Carmen Suite d’après Bizet - Rodion Shchedrin
Durée 44'
Rodion Shchedrin a composé un nombre conséquent de partitions dans tous les genres musicaux. Certaines d’entre elles, comme les concertos pour piano, la Suite « Carmen », et aussi les opéras (Les Âmes Mortes, L’Ange muet, La Mouette) sont régulièrement représentées.
L’écriture de Rodion Shchedrin, à l’instar de celle de son compatriote Alfred Schnittke, se caractérise par une incroyable fantaisie, un sens aigu de l’efficacité lyrique et le rejet de toute esthétique figée. Disciple de Youri Chaporine et de Nikolaï Miaskovski, Rodion Shchedrin est également organiste et pianiste. Sa musique synthétise une grande part de l’évolution de la composition en URSS puis en Russie, entre musiques d’ameublement et recherches sonoristes, attirance pour l’avant-garde occidentale et farouche indépendance.
Arrangée pour orchestre à cordes, timbales et quatre groupes de percussions, la Suite « Carmen » est autant un hommage au compositeur français Georges Bizet, qu’à la danse (Rodion Shchedrin a épousé la ballerine Maïa Plissetskaïa, disparue en 2015).
Parking - Le parking du Théâtre Le Maillon est mis à disposition des spectateurs les soirs de concert.