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Résidences passées

Bruno Mantovani

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Bruno Mantovani

Artiste en résidence en 2023|2024

Bruno Mantovani

Chef d’orchestre, pédagogue, musicologue, producteur d’émissions de radio, directeur d’institutions, Bruno Mantovani est avant tout compositeur. Né le 8 octobre 1974, il étudie au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris où il remporte cinq premiers prix, puis à l’Ircam pour le « cursus d’informatique musicale ». Ses œuvres connaissent un succès international dès 1995 et sont jouées dans des salles comme le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie de Berlin, le Barbican center de Londres, la Scala de Milan, le Carnegie Hall et le Lincoln Center à New York, la Philharmonie de Paris et le Musikverein de Vienne. Fidèle à ses interprètes de prédilection, il collabore avec de prestigieux solistes (Jean-Efflam Bavouzet, Gautier Capuçon, Renaud Capuçon, Tabea Zimmermann), chefs d’orchestres (Marin Alsop, Pierre Boulez, Riccardo Chailly, Peter Eötvös, Philippe Jordan, Susanna Mälkki, Yannick Nézet Seguin, François-Xavier Roth), ensembles (Accentus, intercontemporain) et orchestres (Symphonique de Bamberg, Radio de Berlin, Symphonique de Chicago, National de France, Gewandhaus de Leipzig, BBC de Londres, Scala de Milan, Münchner Philharmoniker, New York Philharmonic, Orchestre de Paris, Philharmonique de Radio France, RSO de Vienne).

Il crée trois ouvrages à l’Opéra national de Paris : le ballet Siddharta en 2010 (dont une Suite, commandée par l’Orchestre, sera créée à l’automne 2023 dans le cadre de sa résidence), l’opéra Akhmatova en 2011 et Jeux d’eau, concerto pour violon et orchestre en 2012.

Parallèlement à la composition, Bruno Mantovani mène une carrière de chef d’orchestre, son répertoire allant des symphonies de Mozart jusqu’à la création actuelle. Il dirige régulièrement des ensembles de musique contemporaine (Accentus, intercontemporain, Lemanic modern ensemble, TM+) ainsi que les orchestres des jeunes d’Allemagne, Simon Bolivar de Caracas, national de France, philharmonique de Radio France, de la Radio de Francfort, de Paris, symphonique de Shanghai, philharmonique de Shanghai, et du Capitole de Toulouse. Il est nommé directeur musical de l’Ensemble Orchestral Contemporain à partir de janvier 2020.

Producteur d’une émission hebdomadaire sur France musique en 2014-15, il dirige le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris de 2010 à 2019, y enseigne ensuite pendant un an l’interprétation du répertoire contemporain et devient directeur du Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés en septembre 2020. Il prend aussi la direction artistique du Festival du Printemps des Arts de Monte Carlo à partir de mai 2021.

Lire l'entretien de Bruno Mantovani

Alexandre Tharaud

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Artiste en résidence en 2021|2022

Alexandre Tharaud

Alexandre Tharaud, pianiste en résidence en 2021|2022

 

Découvrez un extrait du concert Lueur Boréale du 2 décembre 2021 
Alexandre Tharaud interprète le concerto en la mineur d'Edvard Grieg sous la direction d'Aziz Shokhakimov 

 

Avec plus de 25 ans de carrière, il est aujourd’hui une figure unique dans le monde
de la musique classique et un réel ambassadeur du clavier français.

Ouvert et curieux de tout, le virtuose collabore avec des metteurs en scène, des danseurs, des chorégraphes, des circassiens (tel Bartabas pour un Récital équestre, en 2006), des écrivains et des cinéastes (il joue, par exemple, dans Amour de Michael Haneke), ainsi qu’avec des musiciens qui n'appartiennent pas à la sphère classique.

Il débute l’étude du piano avec Carmen Taccon-Devenat – qui fut une élève de Marguerite Long – avant d’intégrer le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où il obtient un premier Prix dans la classe de Germaine Mounier. Il se forme également auprès de Théodore Paraskivesco, Claude Helffer, Leon Fleisher et Nikita Magaloff. Soliste instrumental de l’année aux Victoires de la musique classique (2012 et 2021), il y est aussi primé dans la catégorie “enregistrement de l’année” en 2013, pour Le Bœuf sur le toit (Erato, 2012).

Il se produit avec la fine fleur des orchestres de la planète, et arpente des univers sonores très éclectiques, dont sa discographie est un fidèle reflet. Il enregistre en 2019 un florilège baroque regroupant des pages de Rameau, Lully, Couperin, etc. L'année suivante, il regroupera trois concertos contemporains d'Hans Abrahamsen, Gérard Pesson et Oscar Strasnoy sur un même CD. 

Il grave également un opus où se côtoient les trois dernières Sonates de Beethoven (2018), un programme chambriste fait d’œuvres de Brahms (2018) avec son complice de toujours, le violoncelliste Jean-Guihen Queyras, ou encore Barbara (2017). Il y rend hommage à la chanteuse en compagnie d’artistes comme Camélia Jordana, Vanessa Paradis ou Jean-Louis Aubert.

Ses deux albums les plus récents se nomment Chansons d’Amour (2020) – réalisé avec la soprano Sabine Devieilhe et dédié à la mélodie française – et Le Poète du piano (2020), coffret de trois disques en forme de "best of”. Alexandre Tharaud enregistre en exclusivité pour Erato/Warner.

Celui qui est le sujet d’un film réalisé en 2013 par la cinéaste suisse Raphaëlle Aellig-Régnier (Alexandre Tharaud, le temps dérobé) publie deux livres : Piano intime (Philippe Rey, 2013) qui prend la forme de conversations avec le journaliste Nicolas Southon, et Montrez-moi vos mains (Grasset, 2017), une plongée dans sa vie quotidienne. Il y parle de son métier, dévoilant ses doutes ou ses convictions profondes.

 

Photo prise par Grégory Massat lors du récital du 10 décembre autour de Schubert et Chopin
à la Cité de la Musique et de la Danse de Strasbourg 

Site officiel d'Alexandre Tharaud

 

 

 

 

Jean-Guihen Queyras

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Artiste en résidence en 2019

Jean-Guihen Queyras

Jean-Guihen Queyras, violoncelliste en résidence en 2019

Longtemps soliste de l’Ensemble intercontemporain, Jean-Guihen Queyras a été lauréat du Glenn Gould Protégé Prize en 2002 à Toronto et a été distingué Meilleur soliste instrumental aux Victoires de la Musique en 2008. Aujourd’hui professeur à la Musikhochschule de Fribourg-en-Brisgau et co-directeur artistique des Rencontres musicales de Haute-Provence à Forcalquier, le violoncelliste est très demandé sur la scène internationale. Jean-Guihen Queyras joue un violoncelle de Gioffredo Cappa de 1696, prêt de l’association Mécénat Musical Société Générale depuis novembre 2005.

Il participe au cycle Chostakovitch avec une somptueuse interprétation du Concerto n°2 pour violoncelle sous la direction de Marko Letonja. Il donne également un concert de musique de chambre exceptionnel, entouré de huit membres du pupitre de violoncelles de l’Orchestre – l’occasion, notamment, pour Jean-Guihen Queyras qui eut la chance de travailler de près avec Pierre Boulez, de transmettre aux musiciens et au public sa connaissance et sa vision de Messagesquisse, œuvre interprétée pour la première fois à Strasbourg.

Site officiel de Jean-Guihen Queyras